Si dans « Le jeu de l’Ange »
et « l’Ombre du vent » l’atmosphère fantastique de Carlos Ruiz Zafon
m’avait passionné, je suis plus réservé sur mes deux dernières lectures que
sont « Le Palais de Minuit » et « Les lumières de Septembre ».
Cette fois l’univers devient un
scénario de film fantastique pour adolescent, avec des fantômes, un château ou
vit un vieil homme solitaire et mystérieux. Naturellement il convient de
traverser une forêt lugubre pour se rendre au château.
Outre les nombreuses scènes de
batailles avec une ombre fantomatique et des automates notoirement agressifs,
on note que le fin mot de l’histoire est un amour interdit.
En effet, le vieil homme, quand
il était enfant, a promis l’exclusivité de son cœur à un homme (sic). Hélas,
arrivé à l’âge adulte il tombe amoureux d’une femme (ce sont des choses qui
arrivent) et fatalement brise son serment d’amour avec celui qu’on peut
éventuellement gratifier de pédophile, mais on note que c’est un méchant (ouf)
puisqu’on apprend que dans les années 30 il a un grand projet à Berlin avec des
enfants (ah, oui, quand même).
Donc dès que l’homme tombe
amoureux, il lui arrive les pires malheurs. Sympa, le scénario.
Carlos Zafon a toujours un
problème avec les femmes, cela se devine dans ses livres (elles deviennent
folles, meurt, sont inaccessibles,…), ici c’est encore plus flagrant, outre que le
vieil homme à l’interdiction d’aimer, on note aussi que :
- Hanna meurt dans d’atroces souffrances ;
- Alexandra est à l’agonie depuis vingt ans ;
- Simone devient solitaire et silencieuse jusqu’à
la fin de sa vie ;
- Irène, heureusement, survit et revient non sans avoir fait patienter son soupirant pendant dix ans alors qu’il lui a sauvé la vie et qu’elle en était très amoureuse.
Ah, ben zut, je vous ai raconté
un peu la fin !
Carlos Ruiz Zafon, Les lumières
de septembre, Editions Robert Laffont, ISBN 978-2-221-12290-7
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