Une nouvelle fois, l’horreur a
frappé faisant plus de quatre-vingt morts et des centaines de blessés en
quelques minutes à Nice après le feu d’artifice.
Je n’ai pas pour usage de
commenter ces drames sur ce blog, en principe je me limite à quelques photos ou
dessins afin de rendre hommage aux victimes et marqué ainsi ma désolation face
à ces tragédies.
Cette fois pourtant, je
dérogerais à mon habitude. La tuerie a eu lieu près de chez moi,
dans un lieu familier que ma compagne venait de quitter, j’ai été particulièrement choqué par la suite du drame.
En premier lieu, les élus niçois,
premier adjoint en tête, forts mal nommés « Républicains », ne
respectant pas le temps du deuil pour polémiquer de la façon la plus populiste
qui soit. L’omni absent Maire de Nice officiel n’a pas cru devoir rendre le
moindre hommage, c’est dire son mépris pour Nice et les niçois, quand à l’ancien
Président de la République qui n’a plus de fonction, que faisait-il à Nice le lendemain
de l’attentat si ce n’est sa campagne électorale.
L'hommage officiel de ce lundi a
été tout autant désastreuse, hué un premier ministre au cours d’un hommage
officiel est indigne, le public qui a fait cela ne respecte pas les victimes.
Je peux concevoir le désaccord et la polémique (je vous renvoie sur ce point à
mon prochain article, à paraitre demain sur un sujet plus léger), mais il y a
des lieux et des moments pour ça.
Le lendemain soir (vendredi 15),
alors que je m’étais rendu sur place, un calme régnait là où habituellement la
vie domine. Mais la présence de journalistes, de caméras, m’a semblé décalée et
gênante. J’ai ressenti le même malaise en passant à plusieurs reprises samedi
devant l’Hôpital Pasteur où de nombreux journalistes étaient à l’affut de la
prochaine information sur une victime.
Nice-Matin a cru bon de faire sa
une indécente du vendredi avec des corps de victimes, France 2 a interviewé un
homme agenouillé devant le corps de sa femme décédée. Où s’arrête
l’information, où commence le voyeurisme ?
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