Ce dimanche matin, bravant la
pluie, quelques valeureux athlètes effectuaient un entraînement de
cross-country. Lors de la récupération bienvenue, tandis que nous trottinions
en rejoignant nos véhicules, les plus anciens, et je suis bien obligé d’admettre
que j’en fais désormais partie, se remémoraient avec jubilation quelques
souvenirs de ce type de compétition.
Ma première course était un cross
cela date déjà de novembre 2000, à l’époque c’est le quotidien Nice-Matin qui
organisait sur le site de la Valmasque. J’ai couru depuis 54 cross couvrant
ainsi 452 kilomètres en 35 heures 21 minutes dans l’exercice avec des fortunes
diverses allant de la 79e place sur 79 au cross des îles de Lerins
en 2005 à la 2e place sur 43 au cross Amnesty de Valbonne 10 ans
plus tard signant ainsi mon premier podium individuel.
Ce cross des îles de Lerins est
un de mes préférés –je l’ai couru dix fois- on y va en bateau (forcément si c’est
sur une île), on pique-nique sur place et puisqu’il y a plusieurs courses dans
la journée cela permet de voir et encourager les copains.
A une époque pas si lointaine, il
n’y avait pas de licence loisir et compétition comme aujourd’hui et tous les
concurrents participaient à la course de leur catégorie ce qui décourageait
parfois certains athlètes aux capacités plus modeste d’où ma 79e
place aux îles en 2005. C’est également ainsi qu’à Vaugrenier, l’année
suivante, le départ était donné sur une longue ligne droite où je me retrouvais
à quelques longueurs du peloton après une centaine de mètres me disant que la
course risquait d’être très solitaire. Ce n’était rien à côté de ma mésaventure
de Saint Vallier, en 2003, où participant à la dernière course, celle dite des
As, dans les dernières positions, je devais trouver beaucoup de motivation dans
le dernier tour quand les organisateurs retiraient les barrières sur mon
passage !
La météo peut aussi être une
grande source de souvenir joyeux et enfantin quand la pluie et la boue s’en mêlent.
Si la course n’est pas annulée pour raisons de sécurité, l’opération risque d’être
un tantinet déstabilisante. En 2014 à Levens, la prairie détrempée fut le théâtre
d’une de mes plus belles glissades provoquant l’hilarité de quelques enfants d’amis
à qui j’avais tenté de faire croire que ma chute était volontaire dans le but
de les distraire. Ils ne m’ont jamais cru.
Les chaussures doivent aussi être
bien lassées, l’ami Julien en fit les frais en 2015 à Rocbaron (Var), où il dut
se rechausser après qu’un passage dans la boue des vignes l’eut fait perdre son
précieux accessoire. J’ai retrouvé les images de l’incident.
Photos d'archives et d’anthologie : Claude
Le dernier cross auquel j’ai
participé était le 20 décembre dernier à Opio, couru à une vitesse de 14,3 km/h
qui comparé au 11,5 km/h du 5 novembre 2000 me permet de penser qu’à l’instar
du Saint-Emilion ou du Côtes de Blaye je me bonifie avec le temps.
Cross La mouginoise, 2011 |
Mougins 2011, mes enfants triomphants |
Pour mémoire, les dates des
prochains cross dans les Alpes-Maritimes :
6 novembre : Cross la Mouginoise, Etang de Fontmerle. / Cross du
Larvotto, Monaco
4 décembre : Cross des îles de Lerins, Cannes.
11 décembre : Cross Amnesty International, Valbonne
18 décembre : Cross départemental, Opio
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