Ce n’était qu’une reprise de la
course après des mois d’arrêts, autant dire que j’abordais ce vingt kilomètres
sans la moindre prétention, mais l’émulation d’un club de copains valait la
peine d’aller courir à la capitale.
Arrivé la veille, il m’était
indispensable de commencer mon séjour par boire une bière avec mon ami Franck
Duconno et Laurence, sa toujours aussi charmante épouse. Puis, bien qu’en congé
de fin de semaine, il fallut se dépêcher car le rendez-vous au théâtre était à
dix-huit heures et qu’il fallait prendre mon dossard et pauser la valise à l’hôtel.
La mission se serait avérée impossible même pour un bellâtre comme Tom Cruise,
autant dire que je n’avais aucune chance. Je me suis donc présenté devant le théâtre
à dix-huit heures dix avec ma valise et j’eus accès à la salle après que le
gérant m’ai fait les gros yeux ce dont je ne me suis toujours pas remis.
Il aurait été bien dommage de
rater « Le porteur d’histoires », une pièce magnifique à travers le
temps et la magie des livres, une invitation que je dois à Annabel, je la remercie encore.
Quant à mon dossard, Carole s’en est occupé pour moi après que je lui ai envoyé
tous les documents nécessaires par la magie de la téléphonie portative.
L’ami Thierry avait bien organisé
les intérêts du club en nous dégotant par camarade interposé une péniche
faisant office de vestiaire puis de lieu de ravitaillement après la course.
La course, nous étions venus pour
cela, partait du Pont d’Iéna, au pied de la Tour Eiffel, pour rejoindre l’Arc
de Triomphe et le Bois de Boulogne et revenir sur les quais de Seine.
Nous avons donc laissé les
péniches pour le Quai Branly (comprends qui peut).
Sur la ligne de départ j’observe
de nombreux coureurs soutenant de justes causes, notamment médicales, le Rire
Médecin, Mécénat chirurgie cardiaque, Veilleurs de vie, …. Les coureurs sont des
sportifs généreux et solidaires.
Si mon temps n’a rien d’exceptionnel
et pour cause, celui de mes athlètes en revanche méritent les congratulations
les plus admirables.
Et comme nous ne sommes pas de la
commune, ni même du canton, il ne restait plus beaucoup de temps avant de
rejoindre la gare de Lyon !
Courir à Peillon exceptionnellement vêtus en rayé
Les provinciales de Peillon font un selfie, Chacun aura noté la boutique en arrière plan ! |
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