Il est assez rare que je dise du
mal des livres que je lis, je préfère éventuellement m’abstenir d’un billet de
blog, mais là, on atteint des sommets de nunuches alors que j’avais plutôt
apprécié le précédent roman d’Agnès Martin-Lugand.
Yanis et Véra filent le parfait
amour depuis des années, ils en ont fait trois enfants avec des prénoms
improbables pour bien marquer le côté bobo parisien. Yanis travaille avec Luc,
le frère de Véra, mais si l’un respire la joie de vivre l’autre et aussi
ennuyeux qu’un dîner en tête à tête avec un agrégé d’économie, c’est dire s’il
est chiant.
Bon du coup ils s’engueulent,
Yanis donne sa démission et se lance dans une carrière d’architecte indépendant
sans le moindre diplôme, mais un client avec qui il a sympathisé lui fait une
confiance aveugle et met des billes dans l’affaire. Il s’appelle Tristan mais
n’a pas d’Iseult, genre grand solitaire taciturne et généreux qui devient
volubile après la première bouteille d’apéro.
Forcément Yanis et Tristan
deviennent copains comme cochons en même temps que Tristan bosse comme un
forcené. Véra fait un peu la gueule parce qu’elle se tape tout le boulot avec
les trois lardons qui mettent un boxif du feu de Dieu. Elle craque un peu.
Parallèlement à tout ça,
Charlotte, la meilleure amie de Véra, avec qui elle déjeune tous les mardis
midi, fait aussi la gueule mais on ne sait pas pourquoi. Enfin, j’ai une petite
idée.
J’ai arrêté de lire quand tout ce beau monde
est parti en vacances en Normandie dans la maison de Tristan.
Logiquement, après ils vont
divorcer et beaucoup pleurer. Peut-être se rabibocher pour que ce soit dans la
logique du mielleux.
On va sans doute découvrir que
Charlotte roucoule avec Luc puisque depuis la démission de Yanis elle n’a cessé
d’en dire du bien alors qu’avant elle ne pouvait pas le blairer.
Bref, c’est un bouquin qu’on peut
éviter de le lire.
Et toc.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire