Il faut savoir arrêter une saison
sportive, et c’est donc en altitude que quelques irréductibles Peillonnaises,
que j’accompagnais pour que la représentation ne soit pas exclusivement féminine,
se sont retrouvées à Auron.
Ainsi, Carole, Véronique,
Dorothée, Chantal, Sandrine, Élodie, Camille et moi nous sommes oxygénés
en altitude pour une ultime compétition, enfin presque puisque Chantal relève le
défi de l’ascension du Col de la Bonnette (27 kilomètres, 1700 mètres de dénivelé
et une arrivée à 2 802 mètres d’altitude) dans deux semaines.
Mais que ce fut difficile aujourd’hui !
Si la fraîcheur de l’altitude était bienvenue, les 970 mètres de dénivelé
étaient concentrés essentiellement sur les deux premières ascensions sur des
sentiers étroits faisant souffrir de nombreuses paires de cuisses.
Les descentes obligeaient à une
vigilance permanente tant elles étaient sinueuses et pentues. Sans courir avec
Dorothée cette fois-ci, nous n’étions jamais loin l’un de l’autre, tandis que
pour moi rien n’allait se passer correctement. Mon sac d’abord s’est déréglé et
tandis que je tentais de corriger la situation, une des sangles me restait en main.
Il me restait cinq kilomètres à courir avec un sac de travers, flottant d’un
côté, me serrant le cou de l’autre !
Puis c’est une ampoule à l’orteil
qui me fit pousser un nouveau juron.
Alors que nous quittions un étroit
sentier pour rejoindre une piste, nous constatons dépités que la balise nous indiquant
s’il fallait prendre à droite ou à gauche avait disparu. Sachant que peu après
nous se trouvait un concurrent qui avait déjà fait la course l’an passé, nous l’attendons
prudemment et repartons avec lui. Merci Philippe.
Dorothée, très agacée par ces
deux minutes d’attente et sachant l’arrivée proche, accéléra avec la hargne que
je lui connais en fin de course, faussant ainsi compagnie au petit groupe de concurrents
qui s’était constitué dans l’incident. Il me sera impossible de la suivre, je n’avais
à ce moment-là plus d’énergie, un sac branlant et une ampoule. J’ai fini ma
course en footing.
Chantal me dépassera aussi, sa
préparation au Col de la Bonette porte ses fruits (elle va faire une sacrée perf !).
Puis viendra Camille, d’apparence nonchalante pour sa première course en
montagne, Élodie,
Sandrine faussement déçue, puis Carole et Véronique dans une course commune
pleine de courage.
Cette fois-ci, nous repartons
sans tarder pour ne pas rater la finale du foot bien que certains programmes de
soirées seront notoirement contrariés par un abruti ayant garé son camion
devant le parking où était stationnée une de nos voitures ! Comme disait Audiard :
« les cons ça osent tout, c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnaît ».
Quelques photos de Carole
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