Maintenant que je n’ai plus de
côtes cassées, de muscles déchirés ni de tendons inflammés, j’ai pu retrouver
ce matin, et souhaitons que ce soit pour longtemps, le plaisir d’accrocher un
dossard à l’occasion d’une course à pied.
Cela s’est passé à Hyères, dans
le Var, avec Jérémy accompagné de femme et enfant à l’occasion de l’Urban Trail
de la ville.
Depuis plusieurs années, le
concept du trail, originellement montagnard, s’est exporté en ville et les
organisateurs rivalisent d’originalité pour faire passer les coureurs dans les
sentiers, les parcs, les escaliers, les ruelles et tous autres passages méconnus.
Pour sa version hyèroise, le tourisme
s’invitait à cette compétition atypique.
Jérémy, habitué de l’épreuve, m’en
décrit les aspects techniques, me révélant les principales difficultés et
particularités, à commencer par les deux cent cinquante marches montant vers la
colline dite du paradis, qui n’en n’était pas vraiment un !
Puis le parcours alternera sentiers,
routes, montées et descentes rendant cette compétition très éprouvante et
nerveuse avec de très nombreuses relances.
Faute d’une préparation
conséquente, je fais au mieux, ressent bien mes lacunes dans les montées, mais
le plus important est de profiter du parcours longeant un castel néo roman,
poursuivant par une porte médiévale, redescendant par des venelles fleuries, franchissant
la porte Saint-Paul, avant d’escalader le sentier jusqu’aux remparts et vestiges
de l’ancien château d’où un bref arrêt s’impose pour admirer le panorama sur la
ville et la mer.
La redescente vers l’arrivée se
fait par des ruelles étroites, ponctuée de nombreux virages
.
Un résultat plutôt satisfaisant
finalement, loin de mon meilleur niveau, mais très motivant. Jérémy pour sa
part, reprenant la compétition après une pause biberon, couches et Dolodent, se
réjouit d’un classement plus qu’honorable.
Tiens, pensais-je, je devrais
proposer cette course à mes athlètes tant elle résume le travail de début de
saison…
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