C’est dans les mines du Nord que
Sorj Chalandon conduit cette fois le lecteur, avec pour cadre la catastrophe de
Lièvin du 27 décembre 1974, d’où quarante-deux mineurs ne reviendront pas.
Joseph Flavent est l’un d’entre eux, son frère Michel veut le venger. « Venge-nous
de la mine » lui a écrit son père avant de mourir.
Avec son style simple, Sorj
Chalandon décrit l’enfer de la mine, la vie des mineurs, des enfants, des femmes,
des mères.
Ce n’est pas un Germinal des
temps modernes, Michel Flavent n’est pas Etienne Lantier, il n'est jamais descendu au fond, il vit avec le
souvenir d’un drame, d’un coup de grisou, d’un sacrifice humain sur l’autel de
la rentabilité.
« Le jour d’avant » est
un roman si bouleversant que le lecteur doit parfois interrompre sa lecture
pour lever des yeux humides.
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