Un ciné est généralement un moment
agréable, seul ou entre amis, et ces derniers mois plusieurs pépites ont été à
l’affiche.
JOKER (de Todd Philips,
avec Joaquin Phoenix et Robert de Niro)
Je serais la voix discordante des
avis sur ce film dont nombre de spectateurs ressort emballé de ce thriller. Pour
ma part je me suis ennuyé et n’ai pas trouvé d’intérêt à raconter l’histoire de
ce psychopathe ultra-violent (certes, on comprend les causes de sa maladie),
qui après un triple meurtre devient une sorte de héros gilet jaune sans le
vouloir.
MARTIN EDEN (de Pietro
Marcello)
Adapté du roman de Jack London,
un beau film romantique à souhait, à voir en galante compagnie sans que cela
soit une garantie de succès. A vrai dire, je n’ai vu ce film que sur
proposition de la dite compagnie, je n’y serais pas allé seul et n’y retournerai
pas…
SORRY WE MISSED YOU (de
Ken Loach)
Le britannique observateur social
Ken Loach aborde cette fois le thème de l’uberisation de la société avec l’histoire
de Ricky devenant autoentrepreneur pour un prestataire unique pensant améliorer
son niveau de vie. Avec Ken Loach, le tragique n’est jamais loin, c’est dur, c’est
brut, c’est contemporain, ça vous gifle. Bref c’est du Ken Loach et c’est magnifique.
HORS NORMES (de Éric
Toledano et Olivier Nakache, avec Vincent Cassel et Reda Kateb)
Le duo Toledano-Nackache (Les
Intouchables) aborde sur le ton de la comédie le thème de l’accueil des
handicapés lourds dont aucune structure ne veut. Émouvant, drôle et inspiré d’une
histoire vraie. Vincent Cassel est excellent dans le rôle d’un responsable d’association
un peu limite avec les normes et les autorisations.
FAHIM (de Pierre-François
Martin-Laval, avec Assad Ahmed, Gérard Depardieu, Isabelle Nanty)
Un film également inspiré de la
réalité, l’histoire d’un migrant dont le fils est passionné par les échecs. Beaucoup
de tendresse et de passion dans ce film, Gérard Depardieu y campe un maître d’échecs
bourru et attachant.
LA BELLE ÈPOQUE
(de Nicolas Bedos, avec Daniel Auteuil, Fanny Ardant, Doria Tillier, Guillaume
Canet)
Nicolas Bedos se dévoile dans un
registre inattendu et c’est une réussite. Un couple usé par le temps, un homme
dépassé par la modernité qui souhaite revivre le moment où il avait séduit sa
femme.
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