Si l’on excepte les Championnats
Régionaux de Cross en 2013, où l’équipe masculine de Courir à Peillon s’était
qualifiée pour les Demi-finales du championnat de France, cela faisait 10 ans
que je n’avais plus participé au Cross du Pays de Fayence, privilégiant
généralement le cross d’Amnesty International à Valbonne couru le même jour.
Cette année, c’est sur la sollicitation
de Chantal que j’ai rejoint la forêt varoise. J’avais décliné l’offre dans un
premier temps au motif que mes enfants devaient venir déjeuner précisément ce
dimanche et que j’irais plutôt tourner les jambes sur un deux roues
non-motorisé car cela faisait plusieurs semaines consécutives que les déluges méditerranéens
m’en empêchaient.
Puis la grève ferroviaire m’obligeant
de prendre un jour de congé jeudi j’en profitais pour rouler et mes enfants ne
pouvant venir voir leur papa dimanche, toujours pour cause de grève ferroviaire,
je relançais donc l’amie Chantal sur son offre sportive, embarquant à l’occasion
Angélique dans la sortie varoise.
Ma course ouvrait le bal à 10 heures
pour un périple de 6,8 kilomètres avec une quarantaine de concurrents. En une
décennie je savais que ma vitesse n’était plus la même, mais la façon de courir
un cross n’a pas changé. Très rapide au départ pour se placer (le premier
kilomètre sera mon plus rapide) avant de revenir à mon allure. Pointé en
dixième position à la fin du circuit de départ, je redescends à la quatorzième
place sans affolement à la fin du premier tour, puis treizième au deuxième tour.
Dans la dernière boucle des
sous-bois de Montauroux, sur un parcours technique et difficile multipliant
bosses et faux-plats, certains concurrents ralentissent exténués par un effort
trop intense qu’ils payent au prix fort. Je reprends une place, puis deux, puis
trois, pour la quatrième il faudra batailler pour rejoindre encore un candidat,
le doubler et le distancer avant de franchir la ligne en neuvième position.
Sur la course féminine, Angélique
réalise une belle course offensive, également très rapide au départ et reprenant
aussi plusieurs concurrentes pour se classer sixième. Chantal fit réponse par
la sagesse à son expérience en choisissant de quitter la course avec prudence.
Quant au jeune Manu, junior nous
ayant rejoint, s’il ne se contente que de la deuxième place c’est uniquement
parce que le premier était nettement au-dessus du lot. En revanche cette place
de dauphin fut très disputée jusque dans les derniers mètres et c’est avec force
et habileté que notre camarade de club tient la concurrence à distance.
Angélique |
Chantal |
Manu (en plein vol) |
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