Trier ses déchets, on le fait.
Mettre un pull plutôt que de
monter le chauffage, on le fait.
Réduire ses emballages en buvant
l’eau du robinet, gazéifier son eau pétillante, on le fait.
Privilégier les circuits courts
de distribution, en allant au marché acheter ses légumes, on le fait.
Se déplacer en transports en
commun, en vélo, en covoiturage, en autopartage, on le fait.
Installer un double vitrage,
penser à son isolation thermique, renoncer à la climatisation pour des
solutions plus écoresponsables, on le fait.
Mon balcon est trop petit pour
élever une poule ou mettre un compost. Dommage.
La liste est longue de ce qu’on
fait, de toutes nos actions pour l’environnement, nous sommes nombreux à avoir
pris conscience de l’enjeu, nombreux à pétitionner, subventionner les ONG,
manifester, marcher pour agir.
Nombreux à se préoccuper de nos
vies dans les années à venir, celle de nos enfants, nos petits-enfants, je n’en
ai pas encore mais d’ici une décennie, cela devrait être le cas (je ne vous
mets pas la pression mes grands, prenez le temps de profiter de votre jeunesse).
Jusqu’au jour où l’on se dit :
que faire de plus ?
Militer ? Franchement ce n’est
pas mon truc. Ouais, OK, j’ai voté Yannick Jadot aux Européennes, mais bon, ce n’est
pas du militantisme pour autant.
Jusqu’à ce qu’un soir des amis me
parlent du projet de candidature écologique à la ville de Nice. « Tu veux venir ? ».
Mon temps de réflexion a été d’environ trois secondes. Voilà ce que je pouvais
faire de plus. Consacrer du temps pour convaincre d’un projet municipal dans la
cinquième ville de France aux médiocres résultats en matière d’environnement.
J’avais bien sûr entendu parler
de cette liste, je me suis renseigné un peu plus avant de m’engager officiellement
mais l’affaire fut vite conclue.
Avec un projet écologique à Nice,
il est vraiment possible d’agir.
Améliorer la qualité de l’air, en
mettant en place un réseau de circulation où piétons et deux roues ont leurs
places, où la voiture n’est plus prioritaire.
Améliorer la qualité et l’autonomie
alimentaire en produisant localement.
Agir dans les écoles, réduire le
surtourisme (l’excès est nuisible en toute chose).
Améliorer le bien-être sociétal
en recréant le lien humain, une culture à taille humaine et populaire.
Ainsi, pour la première fois de ma vie, je suis
candidat sur une liste aux élections municipales, 41e nom de la
liste « Nice Écologique », je m’y investis à la hauteur de ma disponibilité,
l’équipe compte un grand nombre de soutien omniprésent dans la ville.
Puisse ma pierre contribuer à
ériger un édifice suffisamment grand pour que soit entendue et concrétisée l’écologie
à Nice.
Pour aller plus loin.
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