Le festival du livre de Nice est
souvent l’occasion de faire de belles rencontres pour le lecteur qui aime
flâner dans les allées, scruter le programme des diverses animations, forums,
rencontres, tables rondes et autres conférences.
Si la lecture publique de Jacques
Weber jeudi soir dans le parc des Arènes de Cimiez a pu provoquer mon ennui,
celle le lendemain de Clémentine Célarié d’un texte d’Amin Maalouf extrait de
son dernier roman « les désorientés » m’a rendu plus enthousiaste.
Samedi, la foule se pressait sur
le cours Saleya pour rencontrer les différents « peoples », au nombre
desquels Richard Borhinger ou William Leymergie, ou les nombreux auteurs et/ou
invités politiques d’Henri Guaino à Bernadette Chirac en passant par Jacques
Peyrat et Christian Estrosi, ajoutant à cela les Zeymour et Nauleau, les
Jean-François Khan (journaliste ou politique ?) les Tristane Banon
(journaliste ou people ?) autant de personnes avec qui je ne suis pas allé
tailler le bout de gras.
Il est temps que mon ami PatrickMottard publie un nouveau livre afin de rééquilibrer la représentation politique dans
ce festival, sinon en quantité, au moins en qualité !
Fort heureusement, il y a aussi
des romanciers, des nouvellistes, des poètes, des auteurs régionalistes, des
témoins de leur temps sans crépitement de flash ni mouvement de masses. Mes
différentes rencontres se situent là et mes déambulations du samedi me
permettaient de revoir Ugo Bellagamba (la huitième colline de Rome, Tancrède)
ou Claude Rizzo (voir sur ce blog),
croiser des amis en ballades et faire quelques emplettes qui élèveront sur mon
bureau la pile de livre à lire pendant quelques temps encore.
Dimanche, Nouveau fouinage. J’ai
l’occasion de voir Louis-Paul Fallot que j’avais raté la veille et qui m’avait commandé un livre (un à moi, même si
je n’étais pas exposant, j’en avais pris dans ma besace) et Laurence Dionigi (voir sur ce blog) avec qui j’ai bavardé longuement entre « collègues auteurs », de
projets, de l’origine de l’inspiration, du ressenti que peut avoir nos proches
ou de quelques conseils pour ma diffusion.
Puis nous nous sommes salués. Le
ciel s’était assombri jusqu’à devenir menaçant, le vent se levait, le tonnerre
s’annonçait tonitruant, un éclair traversait le ciel noirci et les premières
gouttes se transformaient vite en trombes d’eau.
Je me précipite à l’abri d’un
stand et m’excusant auprès de l’auteur tandis que Les libraires protègent les
livres, le public fuit ou s’abrite, les bâches ferment les stands tant et si
bien que je me retrouve entre l’une d’elles et une table. Une actrice dont j’ignorais
jusqu’alors l’existence continue de signer plus d’autographes que de livres, un
auteur ironise en précisant qu’elle est certes belle mais que la caissière du
Shopi de son quartier est plus jolie. Cet auteur, c’est Grégoire Delacourt, ce
nom me dit vaguement quelque chose. Ah oui, j’y suis, c’est celui dont on parle
en ce moment, l’homme à qui Sarlett Johannson a fait un procés ! Manifestement Grégoire s’en fout, pour l'heure il préfère ouvrir une bouteille de vin, et m’en
offre un verre. Il est aussi prolixe que son voisin Serge Joncour est taiseux.
C’est à ce dernier que j’achèterais un livre, le thème de la famille me plait.
Plus loin, Jean-Louis Debré et
Franz-Olivier Giesberg devisent ensemble, peut-être au sujet de la météo,
tandis que Jean-François Kahn scrute le ciel.
Je profite que la pluie s’atténue
pour m’éclipser, je suis garé assez loin. En passant par le port, le
vide-grenier qui battait son plein une heure avant est désormais terminé,
marchandises rangées, tables pliées. Jupiter à sonner le gong.
Quant à l’actrice, il s’agit de
Laetitia Milot, elle joue dans la série de France 3 « Plus belle la vie ».
Je ne pouvais évidemment pas la connaitre !
Il a plu Antoine mais ce n'était pas la panique...Et (sourire) les plus courageux sont restés sur leur stand, face à la Baie des Anges.
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