On le savait malade, son fils Arthur disait de lui qu’il se
reposait et était très fatigué. Puis la nouvelle est tombée ce matin. Higelin
est mort.
J’admirais ce poète un peu fou, tête en l’air, sans doute
tombé du ciel dans son aéroplane blindé mais aussi un artiste qui laissait une
large place aux musiciens et s’adressait volontiers à son public lors de
concerts où il pouvait lui arriver de ne plus vouloir quitter la scène.
A cinq reprises je suis allé le voir en concert, la première
fois à Toulouse au début des années 90, puis dans le Sud. Si je l’avais trouvé
fatigué la dernière fois il y a trois ans. Les précédentes prestations étaient toutes
différentes l’homme pouvait être seul au clavier ou avec un orchestre, dans d’immenses
salles ou sur des scènes plus intimes, j'ai même eu l'occasion de le voir en plein air (aux Arènes de Cimiez à Nice).
Ses textes pouvaient être des colères ou des balades romantiques, de l'amour et de l'humour. Parmi mes préférés, outre les grands classiques, j'ai un faible par le méconnu Tom Bombadilom (vidéo ci-dessous).
Tu n’as pas vécu ta vie, tu l’as rêvé, comme une maladie que
t’aurais chopé tout petit.
Allez, salut Jacques, merci pour tout. Ce soir je t’écoute
en boucle.
Francofolies de la Rochelle, 1987 |
Avec Izia, en décembre 2017 |
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