Cela devait être une petite escapade
entre amis un dimanche matin, ce fut finalement un moment d’entraide sportive.
Une fois passé la déception que
le final sur le sentier littoral soit escamoté en raison de récentes
intempéries, nous sommes heureux de nous retrouver sous le soleil et de revoir
quelques anciens (provisoires ?) de Courir à Peillon
Carole et Véronique avaient
délibérément choisi de courir ensemble pour le plaisir, c’est en revanche par
hasard qu’Angélique et moi avons formé un duo solidaire. Dans l’adversité des
montées, les encouragements de l’autre permettent toujours d’avancer. Puis une
lutte entre Angélique et une autre candidate au podium féminin s’était engagée,
cette dernière sentant le danger de nous voir revenir sur elle dans les descentes.
Finalement, le duel tournera court, la dame disparaitra de notre ligne de mire
à trois kilomètres de l’arrivée et nos efforts ne parviendront qu’à limiter l’écart.
Pour autant, le moment de partage sportif fut intense et nous nous classons honorablement,
en cohérence avec nos niveaux de forme du moment.
Ce n’est que beaucoup plus tard
en début de soirée et en sortant du cinéma que la pluie annoncée fit finalement
son apparition.
Deux semaines plus tôt, mais ma
vie sportive, littéraire et surtout nocturne ne m’avaient pas donné le temps de
narrer cela sur ce modeste blogounet, c’est à l’occasion du relais du Pan
Bagnat que je courrais, officiellement par équipe cette fois, dans un trio
complété par Nathalie et Hanane, deux athlètes très différentes dans la façon d’aborder
la compétition mais tout autant sympathique l’une que l’autre permettant au
trio de prendre du plaisir en course.
Hanane satisfaite, Nathalie contente d'en finir, l'entraîneur-comptable regarde sa montre |
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