Si à Paris en vélo on dépasse les
autos à l’en croire une vieille chansonnette, à Nice, le plus difficile est de
trouver un vélo libre-service, ici nommé Vélo Bleu, en bon état.
J’utilise très régulièrement ce
service, plus écologique, propice à l’activité physique, moins coûteux que les
transports en commun (vingt-cinq euros par an d’abonnement et des utilisations
de moins de trente minutes gratuites).
Moins coûteux évidemment que la
voiture pour qui n’a pas de parking si on tient compte des frais de carrosserie
d’artistes anonymes et des multiples contraventions pour « stationnement très
gênant », motif unique et systématique au tarif de cent trente-cinq euros,
dont le quartier Saint-Roch est, dit-on, abonné grâce au zèle exagéré de quelques
fonctionnaires de police.
Pourtant, j’ai constaté sur mes
vingt-cinq dernières utilisations pas moins de seize dysfonctionnements du
Vélo Bleu !
Le 15 août : Restitution rue
Figheira, la première borne ne s’allume pas, la deuxième reste bloquée sur « chargement
en cours », les autres bornes sont complètes. Stade Vauban, la clé n’entre
pas dans la première borne.
Le 10 septembre : Place
Masséna, la roue est voilée sur le premier vélo, le dérailleur saute sur le
deuxième
Le 16 septembre : pas moins
de trois stations pour trouver un vélo disponible et en bon état.
La liste est longue des bornes
qui ne démarrent pas, des mentions « restitution impossible », « pas
de réseau ». Des vélos cassés, abîmés, des pneus crevés, des freins
cassés, des dérailleurs défaillants. Des stations pleines lors des restitutions
ou à l’inverse des stations sans vélo disponible au moment des locations. De
long temps d’attente de connexion des bornes.
Pour avoir utilisé où m’être
renseigné sur les vélos libre-service d’autres grandes villes, il semble que le
maintien en bon état d’un parc est possible. Probablement est-ce également
moins onéreux que des décorations de Noël à Nice (pour mémoire une facture
de 900 000 € en 2017, plus que Marseille et Paris) !
Dans les prochaines semaines, un
service de scooter libre-service sera mis en place dans la Métropole azuréenne,
encore faudrait-il que les deux roues non motorisés soient efficaces avant de
proposer une nouvelle offre.
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